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La FEPAB) a été créée en juillet 1997 par les organisations des producteurs. Le but était de faire face au désengagement de l’Etat de certaines fonctions d’appui comme la formation professionnelle, l’approvisionnement, la production, la commercialisation et la transformation. Elle couvre 37 provinces sur les 45 que compte le Burkina Faso. Elle est structurée depuis 2006 en deux unions nationales : l’Union Nationale des Céréaliers du Burkina (UNCB) et l’Union Nationale des Producteurs des Fruits et Légumes (UNPFLB).

La FEBAP est membre fondateur de la Confédération Paysanne du Burkina Faso (CPF), dont elle assure la présidence depuis 2008.

VISION

La professionnalisation n’est pas une course effrénée à la mécanisation à outrance et à l’agrobusiness. Professionnaliser l’agriculture c’est avant tout :

  • Savoir raisonner notre environnement pour une agriculture durable, compétitive et génératrice de revenus
  • Pouvoir vivre dignement de notre métier d’agriculteur
  • Maîtriser la production sur l’ensemble de la chaîne de valeurs

MISSION

La FEPAB a pour mission la représentation et la défense des intérêts individuels et collectifs des organisations paysannes membres, et l’accroissement de la compétitivité de leurs productions sur le marché.

OBJECTIFS

  • Contribuer de façon efficiente à la valorisation du métier de paysan par la spécialisation et le renforcement des capacités stratégiques et opérationnelles d’organisations de producteurs à la base ;
  • Favoriser une large coopération entre les organisations de producteurs ;
  • Contribuer à asseoir un cadre institutionnel favorable à l’évolution qualitative des organisations de producteurs et accroître leur pouvoir d’influence partout où se prennent les décisions qui conditionnent le devenir du monde paysan ;
  • Travailler à la transformation quantitative et qualitative des situations existantes en vue d’une amélioration des revenus, des conditions de vie en rapport avec les capacités individuelles et collectives.

ORGANISATION/FONCTIONNEMENT

La FEPAB est structure aux échelles villageoise avec les groupements, départementale avec les Unions Départementales des professionnels Agricoles (UDPA), provinciale avec les Unions Provinciales des Professionnels Agricoles (UPPA) et nationale (FEPA-B).

Elle totalise en 2010, 241 261 membres individuels (125 200 femmes et 116 061 hommes) répartis dans 6133 groupements de base dont 2452 groupements masculins, 2678 groupements féminins et 1003 groupements mixtes.
Sa gestion est assurée par les instances et organes suivants : l’Assemblée Générale, le Conseil d’orientation, le conseil de gestion, le bureau exécutif, le comité de contrôle et des commissions spécialisées.
La FEPAB travaille sur la base de plans d’action quadriennaux issus de son plan stratégique qui est bâti autour de quatre axes : institutionnel, économique, politique et femmes/jeunes.
La mise en œuvre de ses programmes est facilitée par une équipe de 898 animateurs endogènes et une coordination technique comprenant 8 cadres.

La FEPAB privilégie une démarche participative et responsabilisante, basée sur une réflexion concertée avec l’ensemble de ses membres et de ses partenaires. Ses outils d’appui conseil intègrent le conseil intègrent le conseil d’exploitation familiale (CEF) et le programme de participation populaire (3P).

FILIERES D’INTERVENTION

La FEPAB est présente sur plusieurs filières à savoir :

  • Les céréales sèches : maïs, sorgho, mil
  • Le niébé
  • Les semences améliorées dont les variétés les plus produites sont :
    • Maïs : SR 21, FBC6, Massongo, KPJ
    • Mil : IKMP5 ; IKMV 8201
    • Sorgho : Sariaso 11 Kapelga
    • Niébé : KVX 396 4-5-2D KVX 61-1
    • Sésame : S 42
  • Les fruits : Mangues, agrumes
  • Les cultures maraîcheres : Pomme de terre, haricot vert, oignos, tomate etc.

Créée en 2001 à Ouagadougou, la FEB résulte d’une concertation entre des éleveurs burkinabè intervenant dans toutes les filières de l’élevage. Organisation faîtière regroupant 225 unions régies par la loi N° 014/99/AN du 15 Avril 1999, elle est membre fondatrice de la Confédération Paysanne du Faso (CPF) et membre à travers la CPF du réseau des Organisations Paysannes (OP) et des Producteurs Agricoles de L’Afrique de L’ouest (ROPPA).

VISION

La FEB prône la pratique d’un élevage burkinabè performant et moderne dont les ressources, les facteurs et les technologies restent accessibles aux petits éleveurs.
La FEB s’attache aux principes coopératifs universels que sont : l’adhésion volontaire et ouverte à tous ; le pouvoir démocratique exercé par les adhérents ; la participation économique des adhérents ; l’autonomie et l’indépendance ; l’éducation, la formation et l’information ; la coopération avec des organisations à caractère coopératif ; l’engagement volontaire envers la communauté.

OBJECTIFS

La FEB se fixe pour objectifs :

  • La défense des intérêts des éleveurs et leur professionnalisation ;
  • La promotion d’un élevage performant et durable ;
  • La capitalisation et la diffusion des expériences pertinentes en matière d’élevage ;
  • L’information et la formation de ses membres ;
  • La concertation et la structuration des organisations d’éleveurs ;
  • La promotion de la solidarité entre les organisations d’éleveurs
  • La concertation et la coopération entre la FEB et d’autres organisations faîtières

FONCTIONNEMENT

Le fonctionnement de la FEB tourne autour de l’animation de trois principaux organes:

  • L’Assemblée Générale qui est l’organe suprême de décision de la FEB. Elle se réunit en session ordinaire chaque année.
  • Le conseil de Gestion qui est l’organe exécutif de la FEB. Il est composé de 15 membres élus en Assemblée Générale
  • La FEB est membre du Réseau des éleveurs/pasteurs Bilital Maroobè

La FEB est représentée au Conseil d’Administration du Fonds pour le développement de l’élevage (FODEL).

mardi, 22 septembre 2020 10:54

Le mot du Président

Chers internautes, soyez les bienvenus !!!

Bienvenue sur le site web de la Confédération paysanne du Faso (CPF), un véritable relais d’information permanente sur l’évolution de notre réseau d’organisations paysannes, nos valeurs, nos missions, nos activités, nos résultats et nos partenaires.

Depuis sa création en novembre 2002, la CPF, en tant que regroupement des faîtières d’organisations paysannes, est devenue une structure d’envergure nationale et sous régionale. Placée aux avants postes de défense de l’agriculture familiale, la CPF s’est engagée pleinement dans la défense des intérêts des exploitants familiaux et a pour devise « l’agriculture familiale notre force, notre bataille ». Elle incarne de nos jours une structure qui manifeste une présence remarquable dans la vie économique et politique du Burkina Faso. Dans la dynamique de l’intégration régionale, la CPF entretient des relations de partenariat avec les organisations paysannes de la sous-région à travers le ROPPA mais aussi avec les institutions sous régionales (CILSS, UEMOA, CEDEAO etc.).

La CPF puise sa force alors dans la valorisation de l’existant. En effet, la pertinence de la vision de la CPF en ce qui concerne l’agriculture familiale ne souffre d’aucune ambiguïté comme l’atteste de nombreuses analyses réalisées en Afrique et particulièrement en Afrique de l’Ouest. L’agriculture familiale a toujours été au centre du développement et de la lutte contre la faim et l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

C’est l’occasion pour nous de remercier toutes les équipes techniques de notre réseau, qui contribuent à la production de connaissances en relevant chaque jour des défis. Nous remercions vivement l’ensemble de nos partenaires pour leur confiance renouvelée et tous ceux qui apportent quotidiennement une pierre à l’édifice de notre organisation, La Confédération Paysanne du Faso.

Bassiaka DAO
Chevalier de l’ordre du mérite du développement rural

mercredi, 16 septembre 2020 09:01

Le collège des Femmes

Collèges des femmes

Le collège des femmes de la Confédération Paysanne du Faso (CPF), est un espace de concertation permettant aux femmes de se regrouper pour mieux exprimer leurs préoccupations et s’affirmer davantage au sein du mouvement paysan. Ce cadre vise en outre l’égalité et l’équité des sexes ainsi que l’autonomisation des femmes. Ainsi l’objectif principal est de renforcer les capacités des femmes rurales dans les instances de la CPF, sur la base de leurs propres attentes. La mise en place de ce Collège permet d’offrir aux femmes un espace pour favoriser l’expression de leurs opinions, un cadre de soutien leur permettant de s’affirmer et de s’assumer pleinement à tous les niveaux de responsabilité dans les organisations paysannes et de producteurs agricoles ; et un espace transversal d’échange et de concertation permettant à leurs délégués de mieux contribuer aux actions de la CPF aux niveaux local, national et sous régional.

mercredi, 16 septembre 2020 08:37

Les Changements climatiques

La gestion du phénomène au niveau des Producteurs et de leur organisation

Les producteurs et les membres des organisations paysannes ont développé des stratégies, pour survivre et augmenter leurs revenus face au changement climatique à travers:

  • La diversification de la production agricole
  • Choix raisonné des spéculations
  • Utilisation généralisée de semences paysannes adaptées aux aléas climatiques (variétés précoces, tel le niébé)
  • Semis directs (zaï) plutôt que les labours qui favorisent l’érosion
  • Des pratiques agro écologiques
  • jachères améliorées,
  • Recours à la fumure organique (compostage, contrats de fumure, stabulation, etc.)
  • Associations culturales
  • L’intégration sur une même exploitation de l’agriculture et de l’élevage
  • La restauration des ressources naturelles
  • La Régénération du couvert végétal
  • Techniques de préservation des sols
  • Techniques de conservation des eaux
  • La Restauration Naturelle Assistée (RNA)
  • Quelques techniques traditionnelles adaptées aux terrains, et surtout, qui ont fait leurs preuves sont également expérimentés par les producteurs :
  • Lutte Contre L’érosion Eolienne

Au sahel des barrières végétales pour protéger le sol du vent sont utilisées : des haies brise-vent autour des champs, du clayonnage sur les dunes. Lorsqu’ils ne se servent pas de branchages, ils choisissent les plantes en fonction de leur résistance aux conditions d’extrême sévérité de climat et de sol (faible pluviométrie, vents violents et desséchants) et de leur intérêt économique.

Les hommes et femmes du Sahel aménagent des obstacles pour réduire la vitesse de ruissellement de l’eau de pluie. Cela limite le ravinement tout en favorisant l’infiltration vers les nappes phréatiques. Selon les pratiques locales et les types de terrain, ces « ralentisseurs » peuvent prendre la forme de cordons pierreux, de diguettes en terre ou de bandes enherbées. Une parcelle boisée peut aussi être implantée en amont de la zone traitée pour faciliter l’infiltration et pour éviter de nouveaux creusements de ravines. Pour favoriser la pousse des plantes, les villageois usent par ailleurs le paillage (étalage de paille sur le champ) et l’agriculture sans labour.

La Réhabilitation Des Terres
Elle se pratique là où les techniques précédentes ne suffisent plus. La plus connue s’appelle le zaï. Cette méthode traditionnelle du Burkina, consiste à creuser un trou qui recevra l’eau de pluie, du fumier puis des graines de mil. Sur un terrain en pente, les villageois mettent en place des demi-lunes. Ce sont des murets en forme d’arc de cercle placés en quinconce. Leur but est de capter les ruissellements d’eau pour alimenter un arbre planté au milieu et faciliter l’infiltration vers les nappes phréatiques.

Le Reboisement
Pour lutter contre le déboisement, les Sahéliens créent des réserves forestières à proximité des habitations. Tous les plants sont produits dans des pépinières villageoises. Ces ceintures vertes se composent surtout d’espèces présentant un intérêt économique : bois d’œuvre, gommier, espèces fruitières ou à intérêt médicinal. Les variétés difficiles à cultiver, qui s’installent spontanément dans les aires de culture ou de parcours, bénéficient par ailleurs d’une protection (contrôle des feux de brousse et des prédateurs.). Pour limiter leur consommation en bois, les femmes utilisent la technique du foyer amélioré. Elles économisent ainsi jusqu’à 20 % du bois de chauffe.

Le rôle de la CPF à travers l’influence des politiques agricoles pour une adaptation au changement climatique

La Confédération Paysanne du Faso a réalisé plusieurs activités d’information/sensibilisation de ses membres sur les changements climatiques et leurs impacts sur les activités des producteurs. Il s’agit des séances de sensibilisations au niveau des CRCOP, des conférences de presses publiques à l’Université de Ouagadougou et à Fada et une capitalisation des bonnes pratiques des OP en matière d’adaptation aux changements climatiques, l’organisation d’une journée médiatique à Kaya sur les changements climatiques lors de laquelle, une déclaration a été remise aux autorités pour la délégation du Burkina devant se rendre à Durban.

A l’issue de ces activités, elle a formulé une série de recommandations qu’elle a déjà publiées à plusieurs occasions :

  • Premièrement, la CPF appelle les pouvoirs publics à prendre systématiquement en compte les changements climatiques et leurs effets dans l’élaboration des politiques et stratégies tant globales que sectorielles de développement ;
  • Deuxièmement, la CPF recommande aux Etats, aux groupes d’Etats et aux Institutions Internationales d’impliquer activement les organisations paysannes, la société civile, les femmes et les jeunes dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et stratégies d’adaptation aux plans local, nationale, sous-régional, continental et international
  • Troisièmement la CPF souhaite que les décideurs des Etats à économie agricole comme le Burkina, mettent un accent particulier sur les secteurs les plus touchés par les changements climatiques. Ces secteurs sont : l’agriculture, l’élevage, l’hydraulique, l’environnement et la biodiversité ;
  • Quatrièmement, la CPF souhaite attirer l’attention des institutions financières (Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement, Banque Ouest Africaine de Développement) et celles du système des nations unies (PNUD, PNUE et Conférence cadre sur les changements climatiques), l’Union Africaine, l’UEMOA et la CEDEAO à mobiliser et à décaisser efficacement plus de fonds dans le sens d’accompagner les actions d’adaptation et d’atténuation du phénomène ;
  • Cinquièmement, la CPF appelle de vive voix, les Etats, les organisations sous régionales et régionales, les organisations internationales, à soutenir les organisations paysannes, la société civile et les communautés à développer systématiquement des chaînes de solidarités en faveur des personnes victimes actuelles et éventuelles de catastrophe liées aux changements climatiques.

Préoccupations des producteurs recueillies lors des tournées de la CPF au niveau des CRCOP:

  • Doter l’aliment à bétail aux éleveurs comme la semence améliorée est dotées aux producteurs végétaux ;
  • Doter les producteurs en engrais chimiques pour accroître la production ;
  • Doter les producteurs en semence améliorée en temps opportun pour éviter son utilisation à d’autres fins, par une utilisation du mécanisme de l’UNPC-B ;
  • Instaurer un mécanisme de distribution des semences améliorées aux maraîcher-culteurs ;
  • Faciliter l’accès aux semences certifiées par une mise en place de boutiques au niveau des régions ;
  • Former et recycler les producteurs sur les nouvelles techniques culturales ;
  • Subventionner le matériel de production ;
  • Appuyer l’élaboration des politiques visant la préservation des ressources forestières et de l’environnement ;
  • Rendre disponible les informations fiables de la météo pour soutenir les producteurs et les aider à anticiper les effets des CC ;
  • Appliquer strictement les textes relatifs à la transhumance et à la divagation des animaux ;
  • Faire respecter par tous les acteurs, les textes (loi, décrets et normes) relatifs à la production et à la distribution des semences améliorées ;
  • Promouvoir des politiques d’association de l’agriculture et de l’élevage pour mieux lutter contre les Changements Climatiques ;
  • Revoir la stratégie actuelle de distribution des semences améliorées en ciblant les producteurs les plus vulnérables ;
  • Promouvoir l’accès équitable aux facteurs de production : crédit, terre, équipements ;
  • Mener les actions de reboisements sur des superficies maîtrisées et prendre des dispositions pour entretenir les plants après les reboisements ;
  • Appuyer les OP à pratiquer des reboisements ciblés sur des superficies maîtrisées ;
  • Réaliser des ouvrages hydro-agricoles pour permettre la culture de contre-saison;
  • Mettre en place des dépôts vétérinaires dans toutes les communes ;
  • Accompagner les éleveurs à promouvoir les techniques de stabulation des animaux et à intensifier la production animale ;
  • Promouvoir l’accès des producteurs aux crédits agricoles ((allègement des modalités, baisse du taux,..) ;
  • Soutenir les activités génératrices de revenus des femmes ;
  • Promouvoir le biogaz (le problème de bois est aussi crucial que celui de la nourriture) ;
  • Financer les actions d’adaptation aux changements climatiques ;
  • Accompagner les producteurs avec du matériel de productions : motoculteurs, semoirs ;
  • Impliquer la CPF dans la distribution des intrants subventionnés par l’état pour éviter la commercialisation de ces intrants qui n’arrivent pas aux vrais destinataires ;
  • Augmenter la quantité des intrants subventionnés qui est présentement très insuffisante ;
  • Doter gratuitement les couches vulnérables en intrants subventionnés par l’état ;
  • Faciliter l’accès des femmes aux facteurs de production ;
  • Animer des émissions radio au niveau des CRCOP sur les changements climatiques.

Cette note de vision des producteurs du Burkina Faso sur l’agriculture et le développement agricole est guidée par une aspiration profonde qui est que « l’agriculture doit désormais être perçue comme un métier qui fait vivre convenablement et prospérer celui qui la pratique ».

Le Burkina Faso a enregistré ses premiers cas du COVID-19 le 09 mars 2020 et à la date du 11 mai, le pays enregistre environ 766 cas confirmés dont 289 femmes et 477 hommes.

lundi, 27 janvier 2020 09:44

Suivi de la campagne agricole 2018-2019

Il faut rappeler que ledit projet a été élaboré sur la base des expériences et succès engrangés lors de la première phase en termes de dialogue au niveau local et de plaidoyer

lundi, 27 janvier 2020 08:44

Documentation

Document de capitalisation des dix ans d'expérience de la Confédération Paysanne du Faso

Fiche de capitalisation des bio-pesticides

 

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