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CPF (23)

mercredi, 22 février 2023 16:40

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Les systèmes alimentaires dominants actuels, industrialisés et mondialisés présentent de nombreux impacts négatifs sur la santé des populations, les écosystèmes et les moyens d’existence des communautés. Le changement climatique, qui affecte le sahel du fait des précipitations irrégulières, des inondations extrêmes, des vents violents et une hausse des températures, expose les populations à des crises alimentaires récurrentes. Face à ces nombreuses contraintes et aux grands défis globaux en matière de développement économique, social et environnemental, reflétés dans les Objectifs de Développement Durable(ODD) et dans la vision de garantir le droit des citoyens à l’alimentation, l’agroécologie apparaît comme une des réponses les plus pertinentes. Elle pourrait permettre une amélioration des performances des systèmes agricoles et alimentaires, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’environnement, le climat, l’emploi, la résilience et l’adaptation des populations rurales vulnérables aux effets du changement climatique. Ce mode de production propose des voies de transition vers des systèmes alimentaires durables.

Afin de garantir durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle au sein des ménages de ses unions et fédérations membres, la CPF s’est fixée comme défis prioritaire, la modernisation de l’exploitation agricole familiale comme une alternative au modèle de production d’agriculture industrielle. D’où sa vision fondée sur «Une agriculture familiale durable, productive, compétitive, garantissant l’accès à la terre, la sécurisation foncière pour toutes les catégories de producteurs et assurant la sécurité et la souveraineté alimentaire». Pour ce faire, la CPF s’est dotée d’un plan stratégique dont l’objectif global est d’améliorer les conditions de vie des producteurs par la prise en compte de l’agriculture familiale comme modèle de production assurant la sécurité et la souveraineté alimentaire au Burkina Faso.
A travers son objectif spécifique numéro 1 qui est de faire de l’agriculture familiale, une orientation majeure des politiques publiques agricoles pour servir de tremplin à la souveraineté alimentaire, la CPF promeut une agriculture résiliente et intelligente face au climat en faisant de l’agroécologie un levier majeur de la production agro-sylvo-pastorale.

L’agroécologie au cœur des actions de la CPF

La CPF a entrepris plusieurs actions de promotion de l’agroécologie à travers la mise en œuvre de projets et programmes financés par ses partenaires. Elle mène également des actions de plaidoyer pour la prise en compte de l’agroécologie dans les politiques de développement.

Parmi ses initiatives et actions en cours, on peut citer :

Le projet d’intensification et la vulgarisation des pratiques agroécologiques (PIVA/BF) dans les régions du centre Ouest et du Plateau Central

Ce projet est mis en œuvre par la CPF en partenariat avec WHH, le Ministère en charge de l’agriculture et des ressources animales, le Ministère de l’environnement. Il est financé par BMZ pour une durée de trois (03) ans.
L’objectif global de ce projet est de contribuer à améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages de petits exploitants dans les zones d’intervention du projet par l'application efficace de pratiques agroécologiques.
L’approche du PIVA/BF est basée sur l'élaboration de références techniques, la formation et le suivi technique des différentes organisations paysannes de la zone d’intervention du projet. Les organisations paysannes locales assurent la mise en place de champs de démonstration pour les techniques promues ainsi que le suivi régulier des actions au sein des communautés bénéficiaires.
Les principaux résultats attendus de la mise en œuvre du PIVA/BF sont les suivants :

  • Résultat 1 : Un réseau d'acteurs dans le domaine de l'agroécologie est opérationnel et fonctionnel, utilisant les expériences agroécologiques, y compris les meilleures techniques de diffusion de ses membres ;
  • Résultat 2 : Les organisations locales sélectionnées ont élaboré des plans stratégiques qui garantissent l'adoption de pratiques agroécologiques au niveau communautaire ;
  • Résultat 3 : Les connaissances agroécologiques, les capacités et la production agricole des ménages de petits exploitants, des centres de formation et des écoles sont renforcées ;
  • Résultat 4 : La CPF est renforcée dans ses capacités programmatiques, administratives et financières.

Le Programme d’Amélioration des Moyens d’Existence Durables (PAMED) dans les régions du Centre-Ouest et de la Boucle du Mouhoun

Le PAMED est une initiative du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), mis en œuvre par des parties responsables dont la CPF. Prévu pour une durée de 5 ans (2020-2024), le projet a 3 composantes. La première composante est en lien avec la gestion durable des ressources naturelles et la résilience des ménages agrosylvopastoraux, la deuxième composante concerne la valorisation des produits agrosylvopastoraux et la troisième composante porte sur l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles.
L’objectif du projet est de contribuer à améliorer les moyens d’existence durables des ménages agro-sylvo-pastoraux dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre Ouest.

L’approche du programme est basée sur les écosystèmes tenant compte du fait que le phénomène de dégradation des terres a comme substrat, une pauvreté ambiante dans le milieu rural soutenue par un faible encadrement et des pratiques d’exploitation en grandes majorités incompatibles avec les contextes pédoclimatiques. Elle s’appuie ainsi sur l’approche’ « apprendre en faisant » ou « apprendre sur l’exemple » basée sur les structures locales des exploitants (es), en valorisant au mieux leurs circuits et modèles d’apprentissages (leaders de références) tout en intégrant profondément les ménages vulnérables / marginalisés.

Les principaux résultats attendus sont : - (i) Les ressources naturelles sont durablement restaurées et gérées en vue de contribuer à la sécurité alimentaire et à l'atteinte des cibles de CDN ; - (ii) Les capacités de production, de transformation et de conservation des ressources naturelles des acteurs (rices) ruraux (ales) sont accrues ; - (iii) Les acteurs (rices) mettent en œuvre une gouvernance efficace et durable des Ressources Naturelles.

La collaboration avec la Confédération Paysanne du Faso (CPF) dans la mise en œuvre du PAMED vise à valoriser son expertise dans la cohésion sociale, l’équité et de l’égalité entre homme et femme d’une part et dans la diffusion des fermes agroécologiques et des jardins nutritifs au bénéfice des exploitants ruraux, notamment les femmes et les jeunes d’autre part.

Les principales actions sont entre autres :

  • Veiller à la prise en compte des détenteurs de droits fonciers comme bénéficiaires des fermes d’apprentissage à la fois dans l’optique d’accroitre leurs moyens d’existence, favoriser leur implication dans la diffusion horizontale de la technologie mais aussi favoriser leur adhésion/ acceptabilité sur la nécessité d’une sécurisation des investissements ;
  • Assurer l’élaboration consensuelle d’outils communautaires de gestion des fermes et des équipements communautaires (règlement intérieur, charte du fermier, cahier de charges, etc.) et travailler à leur appropriation par les bénéficiaires ;
  • Former les responsables de coopératives porteuses de changements transformationnel en matière de leadership et de gestion de changements ;
  • Jouer un rôle de veille et de suivi de proximité dans la mise en œuvre des engagements des autorités municipales à soutenir l’ancrage et la durabilité de la dynamique de production agroécologique ;
  • Assurer une bonne campagne de communication et de plaidoyer à l’endroit de groupes spécifiques, auprès des détenteurs de droits fonciers et leaders communautaires sur les avantages de la sécurisation des investissements de productivité agricole notamment chez les jeunes et les femmes.

Programme conjoint Sahel en réponse aux Défis COVID-19, Conflits et Changements climatiques (SD3C-G5 Sahel)

Le programme SD3C est mis en œuvre avec le concours du G5 Sahel, de ses cinq États membres et du Sénégal. Il a été mis au point par les trois organismes des Nations Unies que sont, la FAO, le FIDA et le PAM. Les partenaires de mise en œuvre de ce projet sont les Organisations paysannes régionales notamment Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs d’Afrique de l’Ouest (ROPPA), représenté au Burkina par la CPF, l’Association pour la promotion de l'élevage au Sahel et en Savane (APESS) et le Réseau Billital Maroobé (RBM).

Le programme a pour objectif de consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes vivant en zones transfrontalières. Au Burkina, le projet intervient dans les régions de la Boucle du Mouhoun, le Nord et le Sahel. Avec une contribution attendue à la réduction de la pauvreté de l’ordre de 10% dans sa zone d’intervention, le programme dynamisera les espaces socioéconomiques et marchands en proie à l’insécurité, la variabilité et aux impacts climatiques qui fragilisent la résilience des petits producteurs. Il contribuera à lever les contraintes qui exacerbent les conflits liés à l’effet anthropique sur les ressources naturelles et les difficultés d’accès aux ressources productives.

Deux approches sont utilisées dans le cadre de ce programme :

  • une logique horizontale de portée et d’impact régional garantissant l’alignement et la cohérence dans la mise en œuvre au niveau des pays. Elle repose sur la construction, le partage et l’appropriation des approches, méthodes d’actions communes, et sur la mise en œuvre des stratégies régionales du G5 Sahel sous la coordination de son secrétariat exécutif assurant la maîtrise d’ouvrage régional ;
  • une logique verticale qui concrétise dans chaque pays l’objectif du programme en articulant les priorités d’investissement nationales aux orientations régionales du G5 Sahel en lien avec la résilience et le développement économique dans les espaces transfrontaliers, dans un contexte de changement climatique et d’insécurité.

Projet Utilisation synergique et protection des ressources naturelles pour les habitants ruraux par l'intégration systématique des cultures, des élevages et du bois dans le Sahel (SustainSAHEL)

Ce projet est financé par l’union européenne et mis en œuvre dans trois pays (Burkina Faso, Mali et Sénégal) par un consortium multipartite composé de 18 partenaires, dont neuf instituts de recherche nationaux et internationaux, trois universités, trois fédérations d'agriculteurs, un forum africain continental pour les services de conseil et deux Petites et moyennes entreprises de communication. Au Burkina, les partenaires de mise en œuvre du projet sont la CPF, l’Université Nazi Boni et l’INERA. La zone d’intervention concerne les sites de Saria dans le Boulkiemdé et Yilou dans le Bam.

Le projet, d'une durée de cinq ans, est conçu pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies (ODD 2, 13 et 15) en développant et en soutenant la mise en œuvre de pratiques visant à améliorer la capacité de captage et de rétention de l'eau dans le sol et la teneur en matière organique, à accroître la productivité grâce à une intégration optimisée des cultures, des arbustes et du bétail (CSL) et à atténuer les effets du changement climatique. Grâce au développement des capacités et des partenariats, à la mise en réseau et à une approche multi-acteurs améliorant les conditions d'innovation, SustainSahel contribuera également aux ODD 1, 5, 16 et 17.

SustainSahel a pour objectif d’améliorer la résilience et le potentiel d'intensification des systèmes de production agricole des petites exploitations face aux changements climatiques grâce à des innovations évolutives sur l'intégration des Cultures, Arbustes, Bétail (CAB) dans la région du Centre-Ouest.


L'approche du projet s'inscrit dans les thèmes de l'agroécologie, de l'agriculture biologique et des éléments de l'agriculture de conservation, basée sur l'intégration cultures, arbres et Bétail à travers des plateformes d’innovations.

Les principaux résultats attendus de la mise en œuvre du projet sont :

  • Résultat 1: des systèmes CAB sont développés avec des réseaux d'innovation impliquant des agriculteurs, des acteurs des chaînes de valeur (céréales, légumineuses, lait, viande, coton, fruits et autres), des services de vulgarisation et des chercheurs à différentes échelles afin d'améliorer le potentiel de production agricole et les revenus des agriculteurs par le renforcement des capacités (WP2),
  • Résultat 2: l'adoption et la performance de durabilité au niveau des exploitations des stratégies d'intensification existantes sont évaluées,
  • Résultat 3 : les espèces d'arbustes/arbres sont sélectionnées et testées ;
  • Résultat 4 : la nutrition, la productivité et la santé du bétail en facilitant l'augmentation de la diversité et de la biomasse des arbustes et des cultures sont améliorées.

Projet « Innovations agroécologiques à partir des savoirs endogènes pour le développement de la chaine de valeur oignon au Burkina Faso (FO-RI) »

Le projet sera mis en œuvre de façon participative par la CPF, l’Union nationale des producteurs d’oignon du Burkina (UNAPOB) et les structures de recherche (INERA, IRSAT) avec l’appui technique d’Afdi. La mise en œuvre opérationnelle est assurée par l’UNAPOB à travers ses coopératives à la base dans les quatre (04) provinces. L’UNAPOB assurera le développement et la consolidation des techniques/technologies et l’appui conseil à ses membres. Le projet est mis en œuvre les régions du Nord, du Plateau Central et du Centre-Nord.
L’Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) et Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT) accompagnent les agriculteurs dans la co-conduite de la recherche action sur les innovations agroécologiques qui permettront une amélioration des systèmes de production, de stockage et de transformation (séchage). De plus, l’IRSAT apportera un appui scientifique dans le suivi de la qualité sanitaire de l’oignon, le suivi des paramètres technologiques et la transformation.
Afdi est l’agri-agence partenaire de la CPF. Elle s’engage spécifiquement dans la mobilisation d’expertises et de compétences en France sur l’animation de réseaux de recherche-action, recherche- développement, notamment pour bénéficier leurs de expériences de coproduction de savoirs et de collaboration avec la recherche.

L’objectif principal de l’action est d’améliorer les revenus des acteurs de la chaine de valeur oignon à travers l’adoption de pratiques agroécologiques et la facilitation de l’accès au marché des organisations paysannes. De façon spécifique, il s’agit de (i) codévelopper des innovations agroécologiques pour des systèmes de production de l’oignon résilients et (ii) faciliter l’accès au marché des organisations paysannes de la filière oignon.

Deux principaux résultats sont attendus :

  • Des pratiques agroécologiques améliorant la production et la conservation de l’oignon sont expérimentées et développées à partir des pratiques paysannes existantes puis diffusées,
  • L’accès au marché des organisations paysannes de la filière oignon basé sur le warrantage et la vente groupée, est facilité.

Le projet, mis en œuvre sur la période 2022-2025, permettra de promouvoir une double innovation sur la filière oignon à savoir (i) la gestion groupée du stockage et de la commercialisation adossée au warrantage (techniques agroécologiques et innovation sociale) et (ii) le développement des pratiques agroécologiques avec un focus sur la production et l’utilisation de biopesticides et de biofertilisants produits à partir des pratiques paysannes améliorées. L’action permettra d’introduire des pratiques nouvelles à savoir (i) le développement de techniques et technologies agroécologiques éprouvées avec l’appui des structures de recherche, (ii) la production et l’utilisation des biopesticides et des biofertilisants produits localement à partir des pratiques paysannes, (iii) la promotion de la contractualisation et des ventes groupées à travers le warrantage communautaire et (iv) l’évaluation et la consolidation des pratiques agroécologiques de production et de conservation.

La CPF, partie prenante des initiatives agroécologiques

La CPF est membre des réseaux nationaux et internationaux œuvrant dans le domaine de la gestion durable des terres, le changement climatique et l’agroécologie. En effet la CPF est membres de :

  • la coalition nationale de gestion durable des terres (CNGDT) qui a été mise en place le 21 janvier 2022 et qui regroupe cinq (05) acteurs clés du monde rural assurant chacun, un rôle spécifique. La CPF est responsable du volet plaidoyer en matière de gestion durable des terres ;
  • le comité technique de suivi dans l’élaboration, la validation et l’adoption de la stratégie nationale de l’agroécologie ;
  • le comité technique de rédaction de la charte des acteurs agroécologiques du Burkina ;
  • l’alliance en agroécologie pour l’Afrique de l’ouest (3AO) pilotée par la ROPPA.

 

Dans le souci de promouvoir le développement agricole, le gouvernement du Burkina Faso a vu la nécessité d’améliorer la qualité des intrants agricoles, en vue de l’obtention de meilleurs rendements. Parmi les multiples initiatives prises à cet effet, figurent la vulgarisation des semences améliorées et leur production. Ainsi, au vu de l’ampleur que devrait prendre cette filière et vu les objectifs qui lui sont assignés, un Union Nationale des Producteurs semenciers du Burkina (UNPS-B), a été créée le 23 décembre 2004 sur initiative de ses membres fondateurs avec le soutien de l’Etat. Cette organisation faîtière est régie par la loi n°014/99/AN du 15 avril 1999 portant règlementation des sociétés coopératives et des groupements au Burkina Faso et a été reconnue par l’arrêté n°2004-000190/MATD/PKAD/H du 24/12/2004.

L’UNPS-B regroupe des Unions Régionales de Producteurs Semenciers (URPS), elles-mêmes constituées du regroupement des Unions Provinciales de Producteurs Semenciers (UPPS) dont les membres sont les groupements de producteurs semenciers. Elle compte environ quatre mille sept (4007) membres.

Elle constitue une personne morale de droit privé à sociétaires variables, distincte de ses membres, jouissant de la pleine capacité juridique ainsi que l’autonomie financière.

VISION

Conformément aux idéaux ayant présidé à sa création, la politique générale de l’UNPS-B se base sur les grandes lignes directrices ci-dessous :

  • Produire et commercialiser des semences de qualité ;
  • Œuvrer à la professionnalisation de ses membres en leur offrant des opportunités de renforcement de leurs capacités ;
  • Promouvoir l’utilisation des semences améliorées ;
  • Défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres.
  • L’UNPS-B applique les principes et stratégie d’intervention ci après :
  • La démocratie et la transparence comme mode de fonctionnement et de gestion internes ;
  • L’égalité et l’équité dans la prise en compte des intérêts de membres ;
  • Le marketing de ses produits à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

OBJECTIFS ET MISSION

L’UNPS-B intervient dans la lutte pour la sécurité alimentaire à travers la production de semences de variétés améliorées et a pour finalité, l’accroissement des rendements agricoles.
La mission fondamentale de l’UNPSB est de coordonner l’ensemble des activités de production et de commercialisation des semences certifiées de ses membres sur le territoire national. Elle se veut d’être un outil d’affirmation et de promotion du statut des producteurs semenciers.

ORGANISATION/FONCTIONNEMENT

  • L’Assemblée Générale (AG), organe suprême de décision de l’UNPS-B, regroupe l’ensemble des membres que sont les unions régionales. Chaque organisation membre est représentée par six délégués. L’AG élit le Conseil de Gestion et statue en dernier ressort sur toute décision qui engage la structure ;
  • Le Conseil de Gestion (CG), est l’organe d’exécution de l’UNPS-B. Il définit et met en œuvre les orientations stratégiques et politiques validées par l’AG.
    Le CG est composé de vingt et sept personnes (à raison de deux représentants par région, avec un (1) délégué supplémentaire pour la grande région qu’est la boucle du Mouhoun). Les membres du CG, appelés administrateurs du CG, ont élu en leur sein un bureau composé de neuf (9) membres qui assure la permanence des activités du CG. Il est chargé de la gestion des affaires courantes du CG et de l’exécution des affaires courantes du CG et de l’exécution de son mandat entre deux réunions statutaires. Le président du CG représente l’union. Il convoque et préside les réunions du bureau ;
  • Le Comité de Contrôle, composé de trois membres qui ne doivent pas faire partie du CG précédent ou du SP, est l’organe de contrôle interne permanent de la faîtière et agit dans l’intérêt collectif et individuel des adhérents ;
  • Le Secrétariat Permanent (SP), dont les membres sont des salariés, est un organe technique d’exécution, placé sous l’autorité du président du Conseil de Gestion. Il est chargé de l’exécution technique des décisions du conseil de gestion, de la diffusion des informations auprès des membres de l’UNPS-B et du suivi de l’exécution des programmes. Il est dirigé par un Secrétaire Permanent.
  • Les commissions spécialisées assurent chacune la ou les missions qui leur sont confiées. Il faut noter que pour le moment, celles-ci ne sont pas encore mises en place ;
  • Les Unions Régionales de producteurs Semenciers (URPS), organe de base de l’union, sont composées par les Unions Provinciales de Producteurs Semenciers (UPPS). Elles représentent l’UNPS-B dans leur pôle régional. A cet effet, elles sont chargées de la coordination et du suivi des activités au niveau régional.
    L’URPS fonctionne avec un bureau composé de six (6) à sept (7) membres.

Dans le cadre de la promotion et du développement des différentes filières agricoles, le riz a été retenu comme filière à part entière par le gouvernement du Burkina Faso au regard de sa position dans la sécurité alimentaire et de la lutte contre la pauvreté.

Aussi, il a été adopté et mis en œuvre une stratégie de développement de la riziculture au Burkina Faso et mise en œuvre à travers un plan d’actions pour la filière riz depuis 2000.

Cette stratégie met l’accent sur la poursuite en vue d’améliorer le niveau de production et de productivité.

En marge de cette stratégie, il a été une faible professionnalisation des organisations de producteurs de riz et aussi une absence de représentation nationale à même de défendre et de sauvegarder les intérêts de la profession.
C’est pour ce faire que les organisations de producteurs de riz existant au Burkina Faso ont décidé de mettre en place une organisation faîtière.

De nos jours, l’UNPR-B est composée de trente cinq unions provinciales et d’un total d’à peu près de cinq mille membres.

L’Union Nationale des producteurs de riz du Burkina (UNPR-B) est une structure à caractère fédératif des organisations paysannes productrices de riz au Burkina Faso régie par la loi N 014/99/AN du 15 avril 1999 portant règlement des sociétés coopératives et groupement au Burkina Faso qui est :

  • Créée depuis le 2 décembre 2005 à Ouagadougou,
  • Une personne morale de droit privé jouissant de la pleine capacité juridique ainsi que de l’autonomie financière et de gestion,
  • Apolitique et laïque

MISSIONS

L’Union National des producteurs de Riz (UNPR-B) s’est assignée les missions suivantes :

  • Développer la concertation permanente entre les différents producteurs de riz au Burkina Faso aux fins de définir les orientations et les stratégies de l’amélioration de la production et de la productivité rizicoles dans le cadre de l’accroissement des revenus de la sécurité et de la souveraineté alimentaire.
  • Négocier avec l’Etat et les partenaires au développement sur les questions d’intérêts commun aux organisations membres au niveau national et international (axes d’orientation et d’élaboration des politiques agricoles en matière de riz, fiscalité, sécurité foncière, etc.) ;
  • Appuyer une meilleure organisation et la professionnalisation de la production et des producteurs de riz au Burkina Faso ;
  • Représenter les intérêts de la profession auprès des institutions publiques et au sein des autres structures du secteur moderne national telles les chambres consulaires, et par le biais des participants aux manifestations commerciales et/ou sociales à l’échelon national et international ;
  • Stimuler le développement de la branche professionnelle par l’organisation d’actions d’information, de concertation et de recherche de marchés ;
  • Veiller au fonctionnement démocratique et la bonne marche des faîtières et des organisations de producteurs de riz à la base ;
  • Appuyer les organisations membres de l’approvisionnement en intrants et en équipement rizicoles ;
  • Appuyer la mise en place d’une stratégie de commercialisation de paddy et de promotion du riz local en concertation avec les autres acteurs ;
  • Renforcer la concertation entre les différents membres pour la fixation d’un prix minimum d’achat du paddy garanti au producteur ;
  • Accomplir tout acte se rattachant directement à l’objet social ou susceptible d’en favoriser la réalisation.

MANDAT

L’UNPR-B a pour mandat de :

  • Représenter les producteurs de riz du Burkina Faso dans les actes de vie civile, administrative et politique agricole et dans toutes les instances de décision tant au niveau national, régional et international ;
  • Sauvegarder et défendre sans exclusivité les intérêts de la profession de production de riz au Burkina Faso et en tout lieu ;
  • Promouvoir la professionnalisation des producteurs de riz et coordonner toute action rentrant dans le cadre de la production de riz au Burkina Faso.

ORGANISATION/FONCTIONNEMENT

L’UNPR-B régie par les organes suivants :

  • L’Assemblée Générale (AG) composée de 03 délégués par organisation membre et se réuni une fois l’an en session ordinaire
  • Le Conseil de Gestion (CG) composé de 21 délégués se réuni tous les deux mois
  • Le Bureau Exécutif du conseil de gestion (BE/CG) avec 09 élus se réunissant tous les deux mois
  • Le Comité de Contrôle (CC) composé de 03 élus
  • Le Secrétariat permanent (personnel salarié)
  • Les commissions spécialisées (CS)

Les membres du comité de gestion et du comité de contrôle sont élus en AG pour un mandat de trois ans renouvelable une fois.

L’Union Nationale des Producteurs de Mangues du Burkina (UNPM-B) a été mise en place le 11 Novembre 2010 à Bobo-Dioulasso; elle a été reconnue sous le No AGREEMENT 2011 018/MATDS/RHBS/PHUE/HCBDLS/SG/DAG DU 01 JUILLET 2011.

Elle a été fondée par un groupe d’union provinciale et de coopérative producteur de mangues avec l’appui du Programme d’Appui aux Filières Agro-Sylvo-Pastorales (PAFASP)
L’UNPM-B regroupe quatorze (14) Unions de producteurs de mangues reparties dans les zones de productions de six provinces du Burkina Faso.(Haut Bassins; Kénedougou, Comoé, Léraba, Sanguié, Banwa)

 

Créée le 15 avril 1998, l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina est l’organisation faîtière des Groupements des producteurs de Coton (GPC). Ils se sont constitués en 1996 dans le but de faciliter l’approvisionnement en intrants et matériels agricoles, la bonne gestion des crédits, l’augmentation de la production. Ces GPC, pour avoirs un interlocuteur auprès des partenaires, se sont regroupés dans les départements pour créer les Unions Départementales de Producteurs de Coton, les élus UDPC ont à leur tour mis en place dans les provinces, les Unions Provinciales des Producteurs de coton (UPPC). Les représentants élus des différentes provinces cotonnières se sont réunis en Assemblée Générale et ont crée une faîtière nationale, l’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina.

Aujourd’hui, lUNPCB regroupe plus de 8 000 GPC repartis dans des milliers de villages, 274 Unions Départementales de Producteurs de Coton et 27 Unions Provinciales de producteurs de Coton.

 

Les productrices, producteurs du lait et les mini laiteries du Burkina à travers leurs structures nationales, ont décidé de constituer une « Union Nationale des mini laiterie et producteurs du lait local au Burkina » pour renforcer leurs capacités d’intervention en matière de développement de la production et transformation laitière au Burkina Faso (UNML). L’UNML est régie par les textes en vigueur notamment, la loi n°014/99/AN et été créée en 2007 et reconnue le 24 octobre 2008.

VISION

L’UNML partage la même vision que la CPF qui est la défense de l’exploitation familiale.

OBJECTIFS

L’UNML a pour objectifs :

  • Défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres ;
  • Encourager et travailler à la professionnalisation de la filière lait local au Burkina Faso ;
  • Promouvoir le développement de la production et transformation du lait local ;
  • Lutter contre la concurrence déloyal de lait en poudre ;
  • Faciliter l’accès des membres aux financements, les intrants zootechniques et vétérinaires ;
  • Créer des services communs entre les membres ;
  • Favoriser la concertation et la coopération entre ses membres et d’autres organisations faîtières nationales et internationales.

ORGANISATION/FONCTIONNEMENT

Les organes de l’Union National des Mini laiteries et producteurs du lait local au Burkina sont :

  • L’Assemblée Générale instance suprême de décision de l’Union, se réunit en session ordinaire une fois par an, sur convocation du président du conseil et délibère valablement si la moitié des membres est présente. Elle est de deux (2) représentants dûment mandatés par mini laiterie en règle vis-à-vis des cotisations.
  • Le Conseil de Gestion est l’organe d’exécution de l’union. Il est composé de sept (7) membres qui ont le statut d’administrateurs. Ils sont élus en assemblée générale de l’union et se compose comme suit. Le mandat des membres du conseil de gestion est de trois ans renouvelable une fois.
  • Le Comité de Gestion est l’organe de gestion des activités économique de l’union. Il est composé de trois (3) membres. Le mandat des membres du comité de gestion est de trois ans, renouvelable une fois. Le comité de gestion se réunit au besoin ou sur demande d’au moins deux de ses membres. Ses décisions sont prises à la majorité simple de ses membres.
  • Le comité de contrôle est l’organe de contrôle interne permanent de l’union. En cas de disfonctionnement du conseil de gestion, le comité de contrôle se substitue à lui sur décision d’une assemblée générale extraordinaire, convoquée à cet effet. Le comité de contrôle est composé de trois (3) membres. Le mandat des membres du comité de contrôle est de trois (3) ans renouvelable une fois.
jeudi, 24 septembre 2020 15:16

Union Nationale des Etuveuses de Riz (UNERIZ)

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Le riz étuvé constitue une chaine de valeur appréciable dans la filière rizicole au Burkina Faso et occupe une grande partie des femmes vivant sur les sites de production à vocation rizicole, contribuant ainsi de façon significative à la réduction de la pauvreté. Cependant ce maillon se caractérise par sa faible structuration à l’échelle nationale. Conscientes que la promotion individuelle et collective des actrices passe par une organisation et une structuration du maillon, les organisations de base des périmètres aménagés et des autres sites de production rizicole ont décidé de mettre en place une faitière au niveau nationale pour répondre aux préoccupations de leurs membres par la poursuite des objectifs.

Au vu de ce qui précède, les étuveuses de riz du Burkina ont convenu de s’organiser en une Union Nationale des Etuveuses de Riz du Burkina Faso (U.N.E.Riz-B).

MISSIONS

  • S’approprier les différentes formations et encadrements techniques en vue de la professionnalisation et de la responsabilisation des étuveuses ;
  • Renforcer la collaboration entre les étuveuses et les acteurs des autres maillons de la filière riz en particulier et avec les autres organisations professionnelles agricoles en général;
  • Conquérir le marché national, sous-régional et international du riz étuvé en vue de résoudre les problèmes de commercialisation ;
  • Participer à l’animation de la concertation des acteurs de la filière riz par son adhésion à l’interprofession du riz.

ORGANISATION/FONCTIONNEMENT

Les principaux organes de gestion de l’U.N.E.Riz-B sont :

  • L’Assemblée Générale des adhérents (AG) ; Elle est composée cinq (05) délégués par organisation membre. Toute déléguée empêchée est remplacée
  • Le Conseil de gestion (CG) ; conseil de gestion est l’organe d’exécution de l’U.N.E.Riz-B. Il est composé de 18 personnes physiques
  • Le Bureau Exécutif (BE) assure la permanence des activités du Conseil de Gestion. Le mandat des membres du bureau est de trois (3) ans renouvelable une (1) fois.
  • Le Comité de contrôle (CC) ; est l’organe de contrôle interne permanent de l’U.N. E. Riz-B. Il agit dans l’intérêt collectif et individuel des adhérents. Le Comité de Contrôle est composé de trois (3) membres qui ne doivent pas faire partie du Conseil de Gestion précédent ou du personnel salarié.
  • Le Secrétariat Permanent (SP) : Le Secrétariat Permanent est l’organe technique d’exécution des décisions du Conseil de Gestion.
  • Les commissions spécialisées (CS)

L’Union Nationale des Producteurs d’Oignon du Burkina(UNAPOB) est né de la volonté des producteurs organisés en unions provinciales et régionales de conjuguer leurs efforts afin d’améliorer leur condition de production.
Il faut signaler que le Burkina Faso compte plus de 1 100 barrages et de retenues d’eau et cela constitue une zone par excellence de la production maraîchère. Les producteurs se sont alors regroupés en groupement par filière. La filière oignon représente plus de 60% de ces groupements et compte tenu des difficultés rencontrées par les groupements à la base, les responsables ont décidé avec les conseils des spécialistes en organisations paysannes de fédérer leurs efforts au sein d’une organisation faîtière.

C’est ainsi qu’en 2011, quinze (15) unions provinciales et une (01) union régionale se sont retrouvées pour mettre en place l’UNAPOB.

1. Avec l’appui des techniciens de l’agriculture, nous avons d’abord procédé à la mise en place des unions provinciales et régionale dans seize provinces du Burkina Faso. Certaines unions provinciales et régionales existaient il y’ a plus de dix ans pour les plus anciens et cinq ans pour les plus jeunes.

2. La mise en place de l’UNAPOB a été faite en Septembre 2011 à Ouahigouya. L’union est dotée d’un conseil d’administration de 12 membres dont le bureau exécutif compte 06 membres.

2.1. Comment sommes-nous organisés?

L’UNAPOB est une organisation paysanne reconnue d’abord par la loi 014/99/AN du 15 avril 1999. Faisant suite aux instructions du Gouvernement du Burkina Faso de se conformer à l’Acte uniforme relatif au Droit des Sociétés Coopératives (AUDSCOOP) adopté le 15 décembre 2010 par les Etats partis de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), l’Union s’y est conformée en se constituant en société coopérative avec conseil d’administration. Elle a pris alors la dénomination d’Union Nationale des Sociétés Coopératives des Producteurs d’Oignon du Burkina et a été immatriculée à l’Administration sous le numéro 19-SCU-0099/RCEN/PKAD le 10 septembre 2019. Elle une faîtière nationale c’est-à-dire un regroupement de plusieurs organisations faîtières de base (provinciale et régionale). Elles même regroupent des organisations de base telles que les groupements et les unions départementales.

L’organisation de l’UNAPOB est la suivante :

Les producteurs et productrices d’oignon se sont regroupés en groupements de producteurs d’oignon à la base, c’est-à-dire dans les villages ayant des sites de production. Chaque groupement est dirigé par un bureau exécutif de dix (10) membres en moyenne et un comité de contrôle pour le suivi.

Dans les départements les groupements se sont retrouvés pour mettre en place les unions départementales avec un bureau exécutif et un comité de contrôle

Dans les provinces et les régions on retrouve les unions départementales qui s’unissent pour créer des unions provinciales et/ou régionales des producteurs d’oignon avec un bureau exécutif et un comité de contrôle.

Au niveau national, les unions provinciales et régionales se sont retrouvées pour mettre en place l’UNAPOB avec un Conseil d’Administration de 12 membres et un Conseil de Surveillance de 03 membres.

2.2. Notre mission nos objectifs et nos priorités

Mission

Assurer une production respectueuse de l’environnement afin de reléguer aux générations futures un outil de production durable.

Objectifs, Priorités

Pour pérenniser la production maraîchère qui est la principale activité des populations du Burkina en saison sèche, nous avons comme priorités ce qui suit :

Comment protéger notre capital de production qui est le sol ;

Comment exploiter et préserver au mieux l’eau qui est la ressource essentielle de la production ;

Comment accompagner nos membres pour qu’ils produisent mieux dans le respect de l’environnement ;

Comment améliorer la chaine de valeur de l’oignon (production, conservation et commercialisation) ;

Comment améliorer l’organisation des acteurs pour fluidifier les informations.

2.3. Nos membres

Nos membres sont :

Les producteurs et productrices des villages ;

Les groupements de base de la filière oignon ;

Les unions départementales de la filière oignon ;

Les unions provinciales et régionales de la filière oignon.

2.4. La tranche de la population qui compose nos membres

Les membres de notre organisation sont principalement composés d’hommes et de femmes producteurs ou productrices d’oignon, les deux sexes sont représentés. La tranche d’âge est celle de la jeunesse active au Burkina Faso. Elle est comprise entre 20 et 55 ans avec un fort pourcentage de jeunes.

Le niveau économique de nos membres est moyen par rapport à la population nationale, mais faible par rapport aux normes internationales. Nos membres ont tout juste de quoi s’acheter leurs besoins essentiels pour vivre mais éprouvent des difficultés pour les soins médicaux, la scolarité, les loisirs, les investissements, etc. Le niveau de leurs économies est très faible.

Nous allons commanditer dans les jours à venir une étude qui nous permettra de recenser les producteurs à la base. Elle nous permettra d’avoir le nombre de producteur, le nombre de productrices, les tranches d’âge, etc.

2.5. L’existence d’un processus de planification et de stratégie

Avec l’appui des partenaires nous avons élaboré un plan stratégique de développement quinquennal 2015-2019 arrivé à échéance nous l’avons renouvelé en décembre 2019.
Annuellement un plan opérationnel d’activités est tiré du plan stratégique pour être programmé et mis en œuvre.
Un bilan est fait en fin d’année et permet de reprogrammer les activités de l’année suivante.

2.6. Le ratio entre nos revenus propres et externes

Nos principales ressources sont essentiellement constituées des cotisations annuelles de 100 000f cfa par membre et les appuis ponctuels de quelques partenaires technique et financier.

2.7. Le rôle du personnel permanent engagé

A nos débuts, nous n’avons pas les moyens pour recruter un personnel permanent ; néanmoins nous avons pu bénéficier de l’appui du personnel de notre faîtière supérieure qui est le Comité Interprofessionnelle de la Filière Oignon du Burkina (CIFOB). Cependant et ce depuis le 13 août 2019 et avec l’appui de TRIAS nous avons pu recruter un secrétaire permanent. En outre, nous faisons appel à des prestataires privés pour des activités ponctuelles (formations, études, etc.)

2.8. Notre capacité de gestion des ressources externes

Nous avons dans le bureau exécutif un trésorier et un adjoint qui sont chargé de la gestion du patrimoine de l’UNAPOB. Toutes les ressources que nous mobilisons sont gérées par eux avec l’appui du président. Ils ont un bon niveau scolaire et une formation suffirait pour les rendre opérationnel pour appliquer une comptabilité simplifiée.

2.9. Inclusivité

Prise en compte des jeunes, des femmes et des aspects socio-économiques :
Parmi les membres de l’UNAPOB on retrouve toutes les couches socioéconomiques du Burkina Faso. Le seul critère pour adhérer à l’une de nos organisations de base est le fait d’être un producteur d’oignon du Burkina. Pour ce faire, on retrouve dans nos organisations des jeunes (20 à 35 ans), des hommes et des femmes de tout âge.

Sur le plan économique on retrouve aussi des producteurs de classes diverses (des producteurs à revenus très faibles, faibles et moyens, élevés). Notons que la catégorie des producteurs à revenus faible et moyen constitue la majorité. Les autres catégories étant faiblement représentées.

Les services fournis à nos membres

Dans le plan stratégique, il y’a un programme de renforcement des capacités que nous tentons de respecter chaque année. Des formations techniques sont réalisées en fonction de nos moyens.
Il y’a aussi l’appui en intrant et matériel qui est envisagé mais pas très opérationnel par manque de ressources.

 

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