Le programme SD3C est mis en œuvre avec le concours du G5 Sahel, de ses cinq États membres et du Sénégal. Il a été mis au point par les trois organismes des Nations Unies que sont, la FAO, le FIDA et le PAM. Les partenaires de mise en œuvre de ce projet sont les Organisations paysannes :
- le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs d’Afrique de l’Ouest (ROPPA), représenté au Burkina par la CPF, l’APESS,
- L’Association pour la promotion de l'élevage au Sahel et en Savane (APESS),
- Le Réseau Billital Maroobé (RBM).
Le programme a pour objectif de consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes vivant en zones transfrontalières. Au Burkina, le projet intervient dans les régions de la Boucle du Mouhoun, le Nord et le Sahel. Avec une contribution attendue à la réduction de la pauvreté de l’ordre de 10% dans sa zone d’intervention, le programme dynamisera les espaces socioéconomiques et marchands en proie à l’insécurité et à la variabilité et aux impacts climatiques qui fragilisent la résilience des petits producteurs. Il contribuera à lever les contraintes qui exacerbent les conflits liés à l’effet anthropique sur les ressources naturelles et les difficultés d’accès aux ressources productives.
Deux approches sont utilisées dans le cadre de ce programme :
- une logique horizontale de portée et d’impact régional garantissant l’alignement et la cohérence dans la mise en œuvre au niveau des pays. Elle repose sur la construction, le partage et l’appropriation des approches, méthodes d’actions communes, et sur la mise en œuvre des stratégies régionales du G5 Sahel sous la coordination de son secrétariat exécutif assurant la maîtrise d’ouvrage régional ;
- une logique verticale qui concrétise dans chaque pays l’objectif du programme en articulant les priorités d’investissement nationales aux orientations régionales du G5 Sahel en lien avec la résilience et le développement économique dans les espaces transfrontaliers, dans un contexte de changement climatique et d’insécurité.
Les principaux résultats attendus de la mise en œuvre du PAMED sont les suivants :
- Résultat 1 : la production et la productivité agrosylvopastorales et halieutiques par des pratiques agricoles respectueuses du climat et des ressources en eau sont améliorées,
- Résultat 2 : L’intégration économique nationale et régionale est facilitée