Présidé par le Président de la CPF monsieur Bassiaka DAO, cette rencontre a réuni les leaders des OP bénéficiaires du projet que sont l'UNERIZ, la FEPPAB et l'UNPRB, les responsables de la BADF et des IMF dont l'ACEP et GRAINE.
Au cours de cet atelier, Bassiaka DAO a abordé une fois de plus la problématique de financement de l'agriculture et malgré les efforts fournis par l'État burkinabè et ses partenaires,. Il a exhorté les acteurs financiers présents à faire confiance aux OP et à faciliter l'accès aux financements gage non seulement de garantie de la qualité des productions agricoles d'une part, et d'autre part sources d'emplois sûrs d'affaires fructueuses pour les promoteurs agricoles et surtout les jeunes qui désirent s'investir dans l'agriculture.
Les propos du Président ont été consolidés par le directeur provincial de l'agriculture qui a indiqué que de plus en plus, l'agriculture se professionnalise et la demande en produits agricoles est en hausse continuer. Les Op ayant la capacité et la volonté de produire sont à accompagner financièrement et les banques et IMF ne doivent pas rester en marge de cela.
Les banques et IMF présents ont présenté tour à tour leurs produits et opportunités aux participants à la rencontre. Les questions de taux d'intérêts, les délais de décaissement, les durées et les montants plafonds que chaque institution de finance applique a été abordé.
Il ressort ainsi que les forts taux d'intérêts (>12%), les longs délais de décaissement entre autres ne permettant pas aux OP de pouvoir faire de bons profits de leurs activités, il est demandé aux banques et IMF de revoir ces conditions afin de mieux assurer un financement rentable de l'agriculture.
Les représentants des banques et IMF ont promis transmettre l'information et le plaidoyer à leurs hiérarchies respectives.
Dans l'ensemble, les participants ont salué la tenue de cette rencontre qui a permis de créer un lien de partenariat entre ces deux groupes d'acteurs, gage de début d'entente pour le financement local de l'agriculture.
