La Déclaration de Malabo adopté en juin 2014 par les Chefs d’Etat Africains, donne l’orientation sur la transformation de l’agriculture africaine pour la période 2015-2025, dans le cadre du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), en tant que moyen de contribuer à la réalisation des objectifs du premier Plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Afrique. Le troisième rapport biennal de 2021 de suivi de la Déclaration de Malabo a été adopté en janvier 2022 par les Chefs d’Etat et de Gouvernement et il ressort de cette validation que malgré les progrès réalisés, le Burkina avec une note de 5, 20/10 a été classé 6ème en Afrique de l’Ouest et 16ème en Afrique. A cet effet, des recommandations pertinentes ont été formulées notamment l’organisation d’un processus de dialogue national en collaboration avec toutes les parties prenantes, pour réfléchir et discuter des résultats de ce rapport d’examen biennal en vue d’hiérarchiser et d’élaborer des réponses politiques et programmatiques visant à accélérer la réalisation de la Déclaration de Malabo.
Ont pris part à cet atelier, une cinquantaine de participants dont 10 femmes venant de diverses structures notamment les structures ministérielles, les organisations paysannes, les OSC et la presse.
L’objectif global de cet atelier est de permettre aux acteurs du monde rural, de la société civile et du secteur privé de s’approprier les résultats du Rapport biennal 2021 sur la mise en œuvre de la Déclaration de Malabo de 2014 sur « l’accélération de la croissance et la transformation accélérées de l’agriculture en Afrique pour une prospérité partagée et de meilleures conditions de vie ».
De façon spécifique, il s’agit de :
• Présenter la méthodologie de la revue biennale aux Acteurs Non Etatiques (ANE) ;
• Présenter les résultats du troisième rapport biennal du Burkina et le rapport biennal consolidé adopté par les Chefs d’Etat africains aux Acteurs non étatiques ;
• Apprécier les progrès réalisés et échanger sur les insuffisances constatées dans l’atteinte des engagements ;
• Echanger sur les indicateurs suivis et discuter sur le rôle des ANE dans le suivi de la déclaration de Malabo ;
• Elaborer un document d’interpellation du Gouvernement sur la mise en œuvre et le suivi des engagements de la Déclaration de Malabo.
Les conclusions de l’atelier permettront d’élaborer une note de plaidoyer et d’interpellation de l’ensemble des acteurs sur les recommandations à mettre en œuvre pour améliorer la qualité du 4ème rapport et contribuer à la transformation structurelle de l’agriculture burkinabè.