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Initiatives développées par la CPF dans le cadre du COVID-19

Le Burkina Faso a enregistré ses premiers cas du COVID-19 le 09 mars 2020 et à la date du 11 mai, le pays enregistre environ 766 cas confirmés dont 289 femmes et 477 hommes.

L’avènement du COVID-19 a entraîné un ralentissement général des activités dans les bassins de production. Ainsi, 09 régions sur les 13 ont été touchées par la COVID-19 et sont : le Centre, la Boucle du Mouhoun, les Cascades, le Centre-Nord, le Centre-Sud, les Hauts-Bassins, le Plateau Central, le Sahel et le Sud-Ouest.

Cette pandémie vient s’ajouter à la situation sécuritaire pour détériorer davantage la sécurité alimentaire et les conditions de vie des exploitants agricoles familiaux. Pour faire fac à cette pandémie, le Gouvernement a pris des mesures pour freiner la propagation de la pandémie. Ces mesures qui ont déjà rendu difficile l’exécution du programme d’activité 2020 de la CPF ont des conséquences sur les exploitants agricoles familiaux et les transformateurs de produits agricoles. Ces mesures sont entre autres :

  • le respect de la distanciation sociale ;
  • la mise en quarantaine des villes touchées par la pandémie;
  • la fermeture des frontières terrestres et aériennes aux vols commerciaux à l’exception du fret;
  • la fermeture des grands marchés, des yaars et les marchés dans les communes et arrondissements;
  • et l’instauration du couvre-feu sur l’ensemble du territoire national.

Ces mesures ne favorisent pas l’accès aux fermes et aux exploitations agricoles pour la production et le suivi de la campagne agricole. Elles rendent également difficile l’accès aux intrants et équipements agricoles et la transhumance du bétail dans les zones de production.

Cette crise sanitaire liée au COVID-19 survient à l’entame de la campagne agricole 2020-2021, ce qui pourra entraîner des difficultés d’accès aux intrants, l’insuffisance de la main d’œuvre et les difficultés d’écoulement des produits agricoles avec comme conséquences, des pertes de production, la baisse des revenus des exploitants et de leur pouvoir d’achat et des risques d’insécurité alimentaires.